SLAM - SOLIDARITÉ LAURENTIDES AMÉRIQUE CENTRALE

LES SECTEURS D'ACTIVITÉS - CONSEIL D'ADMINISTRATION - LES COMITÉS DE TRAVAIL - ORGANISMES APPARENTÉS - DEVENIR MEMBRE

Historique

Solidarité Laurentides Amérique centrale (SLAM) existe depuis 1984.

1984 - 1990

Ses premières solidarités se sont orientées vers le peuple nicaraguayen par le soutien financier de petits collectifs horticoles et d'élevage et par l'organisation de brigades de travail en appui à de petits agriculteurs.

Avec la déroute des sandinistes en 1990, SLAM perd le contact et s'oriente vers le Guatemala.

1990 - 2000

En 1992, SLAM, avec deux autres organismes, fonde le Projet Accompagnement Québec-Guatemala (PAQG) et délègue une personne comme accompagnatrice de réfugiés guatémaltèques au Mexique dans leur périple de retour au pays sous la protection de l'ONU.

En juillet 1996, SLAM envoie une délégation de la région afin d'appuyer le processus de négociation des Accords de Paix entre l'Union révolutionnaire nationale guatémaltèque (URNG) et le gouvernement guatémaltèque. Les Accords seront signés en décembre 1996.

Dans la foulée de ce travail, il contribue activement à mettre sur pied le Réseau québécois de solidarité avec le Guatemala en 1997. Puis, en 1998, SLAM participe à la Mission québécoise de paix au Guatemala composée de représentants des plusieurs secteurs de la société québécoise. Toujours en 1998, face aux ravages de l'ouragan Mitch, l'organisme se mobilise et organise une importante cueillette de fonds pour les victimes de la région de l'Alta Verapaz.

2000 - à aujourd'hui

En l'an 2000, SLAM s'adjoint l'ACDI, le MRI et la Fondation internationale Roncalli comme partenaires financiers et initie son premier projet de coopération en partenariat avec l'Association pour le développement en Amérique centrale (ADEPAC) qui vise à relever deux (2) communautés mayas des ravages de l'ouragan Mitch et à les mettre sur la voie du développement économique communautaire avec ouverture sur le marché local. Depuis ce temps, deux autres projets du genre furent réalisés dont un, en santé communautaire, qui vient de se terminer en 2007.


En 2005, SLAM renoue avec les stages de solidarité internationale initiés au Nicaragua mais, cette fois, au Guatemala. Ces stages, qui s'adressent plus spécifiquement aux adultes pour faire contrepoids aux différents programmes destinés aux jeunes, impliquent, entre autres, l'immersion quotidienne dans une communauté maya et des activités de témoignages de solidarité au retour au pays. De tels stages se sont répétés, annuellement, jusqu'à aujourd'hui. Les stages et les activités de coopération internationale sont alors l'occasion de développement de contacts avec plusieurs associations guatémaltèques.

Dans la région, SLAM décide de s'impliquer activement dans les Journées québécoises de solidarité internationale (JQSI) sous la direction de l'AQOCI à partir de 2002. Les JQSI permettent à SLAM de rejoindre particulièrement les jeunes du niveau Secondaire dans des concours " Solidarité en herbe ". C'est aussi l'occasion de mobiliser les organismes du milieu sur les questions-thèmes des JQSI et dans l'organisation des activités.

Dès 2000, il orchestre, dans la région, la promotion du café équitable qui est perçu comme un moyen de sensibiliser la population laurentienne aux réalités des paysans du Sud et sur l'inégalité structurelle des rapports Nord-Sud tout en étant l'occasion de faire poser des gestes concrets de solidarité en appui à l'autodéveloppement de communautés en voie de développement. Depuis, un réseau de commerce équitable s'est développé sous le leadership de SLAM : il comprend des groupes d'achats, des institutions ou organismes qui utilisent les produits équitables lors de leur campagne de financement, des milieux de travail qui adoptent le café équitable lors de leur pause-café, etc.

En 2007, SLAM met sur pied un comité d'appui aux luttes des peuples du Sud en plus de se solidariser avec plusieurs luttes menées par d'autres organismes apparentés.

C'est à partir des années 2000 que SLAM se préoccupe, plus particulièrement, de favoriser une vie associative plus intense par la préoccupation constante du membership, par la publication d'un bulletin d'information, par l'obtention d'un permis pour émettre des reçus de charité, par le travail en comités impliquant des dizaines de bénévoles et, dernièrement, par la mise sur pied d'un comité documentation.

À titre d'organisme communautaire de coopération internationale (OCCI), SLAM compte aujourd'hui sur un budget minimum permettant d'engager une personne à la coordination et sur le travail dévoué et acharné des militants impliqués dans les différents comités de travail et au conseil d'administration.


Les secteurs d'activités

L'éducation du public à la solidarité internationale

Le développement des populations du Sud dans le respect de leur culture et de la dignité des personnes passe inévitablement par la sensibilisation des gens des Laurentides aux inégalités et aux injustices vécues par les peuples du Sud et par la proposition d'alternatives aux rapports inégaux qui sévissent actuellement. L'éducation est au cœur de notre mission, c'est pourquoi SLAM en a fait un champ d'activité spécifique.

C'est dans cette veine que s'inscrivent les stages de solidarité internationale et les témoignages de solidarité qui s'ensuivent dans la région. De même, les JQSI sont une occasion importante de faire réfléchir la population des Laurentides, particulièrement les jeunes de niveau scolaire, sur des thèmes particuliers à chaque année. La promotion du commerce équitable se situe aussi dans cette voie et permet d'appliquer le slogan connu " Penser globalement, agir localement ". Et c'est sans nommer toutes les interventions ponctuelles et les outils créés pour assurer cette partie de notre mission.

La coopération internationale

Si la solution globale aux injustices passe par des rapports égalitaires entre les peuples, force nous est de constater que l'avènement de ce " grand soir " n'est pas pour demain. Plusieurs communautés guatémaltèques que nous côtoyons tentent de se prendre en mains et nous constatons qu'elles ont impérativement besoin d'aide financière pour accéder à un minimum de développement. Comment rester insensibles devant tant de pauvreté, tant de discrimination et tant de rejet de populations au Guatemala ? SLAM, avec ses partenaires guatémaltèques ADEPAC et CCDA, gère des projets de coopération internationale destinés à des communautés mayas vivant dans l'extrême pauvreté et, bien souvent, dans un isolement le plus total.

Les projets sont élaborés à partir des priorités des communautés elles-mêmes et visent le développement économique, la gestion et la mise en marché des produits, le renforcement des capacités de représentation auprès des instances locale et régionales, la mise en place d'un système de santé communautaire et, bien entendu, l'inlassable préoccupation de l'égalité entre les hommes et les femmes et de la protection de l'environnement. Pour se faire, SLAM s'est allié des partenaires financiers comme l'ACDI, le MRI, etc.

La représentation auprès des instances politiques

Nous considérons comme essentielles les activités de pressions politiques auprès de nos gouvernements et auprès des gouvernements étrangers pour appuyer les luttes des peuples du Sud et pour orienter leurs politiques dans le sens de nos valeurs et projets qui visent à combler l'écart entre les riches et les pauvres et ainsi favoriser une plus grande justice sociale dans le monde.

Les différentes délégations, les articles dans les médias, les contacts avec les députés, l'appui à des luttes semblables d'organismes apparentés, etc. font tous partie d'actions de ce champ d'activités. Afin d'accentuer ce travail, le comité d'appui aux luttes des peuples du Sud est un atout de première taille.

Conseil d'administration

Le conseil d'administration de SLAM est composé de 7 membres élus par l'assemblée générale annuelle, par alternance de 4 et 3 membres selon les années. Les membres de l'exécutif sont élus, à chaque année, à la première rencontre du conseil d'administration qui suit l'assemblée générale annuelle.

Le conseil d'administration 2012-2013 est composé de Marcel Gosselin, Alain Bellemare, Michel Poirier, Lise Nantel, Maria Franchi et Marie-Ève Prévost. (Sur la photo, conseil d'administration 2007-2008).


Comités de travail

La plus grande partie de l'action de Solidarité Laurentides Amérique centrale (SLAM) repose sur l'implication militante de personnes du milieu
désireuses de faire progresser la cause de la justice sociale à travers le monde. SLAM est structuré en plusieurs comités de travail au sein
desquels militent les bénévoles.

Comité " Stage de solidarité internationale "

Le mandat du comité est de planifier et organiser les stages. À ce jour, le comité organise un stage de solidarité internationale annuel et expérimente pour la première fois cette année un stage thématique sur le commerce équitable. (Les informations concernant le stage thématique sont à venir).

Le programme-type d'un stage de solidarité comprend deux (2) étapes importantes :

a) l'immersion dans la société guatémaltèque par l'apprentissage de l'espagnol durant une semaine (un professeur/un élève) tout en demeurant dans une famille, en visitant les environs et en assistant à certaines conférences choisies puis, b) l'immersion totale dans une communauté maya isolée afin de partager leur vie quotidienne et s'approprier leur culture.

Pour participer à ce stage d'une durée de trois (3) semaines, il faut s'engager au départ de la façon suivante :

a) avant le départ, accepter de participer à trois (3) journées de préparation en groupe, incluant la formation sur la réalité politique, économique, culturelle et sociale du pays hôte, le Guatemala, la préparation matérielle du voyage, la vie en groupe, etc.
b) choisir un secteur d'intérêt à approfondir sur la réalité du pays afin d'en faire des témoignages de solidarité au retour ;
c) débourser un montant de 400 $ pour financer un petit projet de développement de la communauté d'accueil ;
d) s'impliquer dans la présentation collective du groupe au retour afin de susciter la solidarité internationale ;
e) défrayer l'entièreté des coûts du stage.

Pour ceux et celles qui seraient intéressé-e-s à s'impliquer dans ce comité, précisons que le travail consiste :
a) à faire le recrutement des stagiaires par des rencontres d'information grand-public,
b) à programmer et réaliser les sessions de formation pré-départ,
c) à réaliser l'organisation technique et administrative du stage,
d) à prendre les ententes avec notre partenaire au Guatemala,
e) à piloter le stage lui-même et, au retour,
f) à planifier les activités de témoignages de solidarité dans les Laurentides.

Font partie du comité : Marie-Claude Coupal, Nathalie Filion, Yves Nantel et Diane Thériault.

Comité " Projet de coopération internationale "

Le mandat du comité est d'orchestrer des projets de coopération en soutien à des communautés au Guatemala et d'en assurer leur réalisation dans le respect des objectifs.

Les projets sont orchestrés avec nos partenaires l' Asociacion del desarrollo para America central (ADEPAC) et le Comité campesino del Altiplano (CCDA) au Guatemala qui, sont, en contact avec les communautés impliquées dans les projets. Que ce soit des projets de développement économique communautaire, d'amélioration de l'état de santé des populations concernées ou encore la défense des droits humains, tous les projets impliquent une dimension de renforcement des capacités organisationnelles et de représentation des communautés avec, comme toile de fond, la promotion de l'égalité entre les hommes et les femmes.

À titre d'exemples, soulignons le projet réalisé en 2007 auprès de la communauté maya Nuevo Amanecer dans le Baja Verapaz, Guatemala qui, grâce au partenariat financier du MRI, aura permis la formation de sages-femmes et de promoteurs de santé rurale tout en les équipant d'une clinique de santé communautaire ainsi que le projet de développement communautaire visant l'" empowerment " de ces communautés, en cours de réalisation, auprès de 32 communautés marginalisées " Sur la route de Naranjo " dans la région du Petén, Guatemala. Ce dernier projet est en partenariat financier de l'ACDI, du MRI et de SLAM.

Le travail du comité consiste :
a) à analyser des projets présentés par les partenaires guatémaltèques afin de s'entendre sur le projet à prioriser ;
b) à débusquer le financement nécessaire à la réalisation du projet ;
c) à gérer et administrer les projets au Guatemala et à s'assurer de la conformité aux exigences des partenaires financiers ;
d) à s'assurer que les objectifs de SLAM sont respectés.

Font partie du comité : Claire Contant, Marcel Gosselin, Monique Lapierre, Yves Nantel, Michel Poirier et Diane Thériault.

Comités "Promotion du commerce équitable "

Le mandat des comités est de faire la promotion du commerce équitable dans la région des Laurentides comme moyen de favoriser la solidarité internationale par des gestes concrets et permanents.

SLAM mise sur la structuration de comités de promotion dans les sous-régions des Laurentides pour assurer l'objectif de développer la solidarité internationale. À ce jour, un comité existe à Saint-Jérôme et un dans la partie sud du territoire appelée Basses-Laurentides.

Les comités utilisent divers moyens dont la structuration d'un réseau de vente de produits équitables dans les Laurentides, la tenue de kiosques de promotion, la dégustation de produits équitables, des sessions de formation, des communiqués dans les médias, la constitution de groupes d'achats ou encore la promotion des produits équitables comme la base de campagnes de financement d'organismes, comme pause-café ou encore comme vente dans le commerce.

Selon les dynamiques du milieu et des personnes impliquées, les comités assurent la planification et la réalisation des activités de promotion en lien avec la personne à la coordination. Avis aux personnes intéressées.

Font partie du comité Saint-Jérôme : Miguel Degiovanni, Maria Franchi, France Poulin et Jean-Guy Roy.

Font partie du comité Basses-Laurentides : Yves Nantel et Brigitte Robert.

Comité "Appui aux luttes des peuples du Sud "

Le comité a le mandat d'analyser les luttes des peuples du Sud à prioriser et orchestrer les activités d'appui en conséquence.

Le comité planifie des actions d'appui aux peuples aux prises avec le manque d'éthique des compagnies minières canadiennes et aux paysans mayas qui sont dépossédés de leur terre au Guatemala, les laissant alors vivoter dans l'extrême pauvreté. L'implication guerrière du gouvernement canadien est un autre sujet important de préoccupation de ce comité. De plus, ce dernier priorise les multiples demandes d'appuis qui viennent autant du milieu régional que des autres OCI du Québec et du Canada.

À ce jour, le comité se donne de la formation sur les sujets choisis et intervient selon les besoins. Il s'agit de planifier précisément les activités priorisées et de procéder à leur réalisation. Le travail du comité en est un de réflexion et d'action. Personnes intéressées, retroussez vos manches et joignez-vous au groupe.

Font partie du comité : Alain Bellemare, Miguel Degiovanni, Benoit Laroque, Marcel Gosselin, Marcel Lachaîne et Michel Poirier.

Comité "Documentation "

Le comité documentation est à la recherche de nouvelles personnes qui souhaiteraient s'impliquer au sein du comité. Le but étant d'offrir aux membres, sympathisant-e-s et stagiaires de SLAM de l'information pertinente et variée en lien avec la mission et le travail de SLAM.

Les tâches du comité sont multiples et diverses :
a) Recherche pour les stagiaires sur l'histoire, la géographie, la culture, la vie politique, économique et sociale du Guatemala.
b) Création de matériels promotionnels pour SLAM.
c) Classement, archives, revue de presse etc.

Si vous êtes intéressé à soutenir ce comité, veuillez communiquer avec Sylvie Gendron au 450 569-6470 ou par courriel à info@slamlaurentides.org


Organismes apparentés

Partenaires
Agence canadienne de développement international (ACDI)
Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI)
Ministère des relations internationales (MRI)
Projet Accompagnement Québec-Guatemala (PAQG)
Réseau canadien sur la reddition de comptes des entreprises (RCRCE)


Liens utiles
Equiterre
Equita (OXFAM Québec)

 

 

Solidarité Laurentides Amérique centrale - SLAM
712, rue Saint-Georges, Saint-Jérôme, Qc J7Z 5C6 Tél. : 450-569-6470